lundi 30 mars 2015

Emission : Vive la Radio au studio 108 par la SPARF (Société des Producteurs Associés de Radio France)


L'émission Vive la Radio en Direct du Studio 108 de la Maison de la Radio. Episode 1

L'émission Vive la Radio à Théâtre Ouvert Vive les auditeurs et les artistes du service public, le mardi 07/04/2015 Valli (France Inter) Anne Montaron (France Musique) et Matthieu Conquet (France Culture)


Pourquoi les radios du service public ? Pourquoi nous battons-nous pour elles ?

Le lundi 30/03/2015 Marie Richeux (France Culture) Mathieu Vidard (France Inter) et Alex Dutilh (France Musique) animaient cette émission imaginée et organisée par la SPARF (La Société des Producteurs Associés de Radio France)


Pour la défense d’une véritable radio de service public pour nos auditeurs !

Ecoutez également l'émission Pirate enregistré à la Maison de la Radio  ou bien ici

Début de l'émission à 13'30

Vous pouvez les retrouver sur leur page facebook ici


Pour rappel :

Appel du 26 mars 2015 de la Société des Producteurs Associés de Radio France (S.P.A.R.F.)
Pour la défense d’une véritable radio de service public pour nos auditeurs.


Ce vendredi 27 mars, la SPARF a été créer à l'Agora de la Maison de la Radio à 15 h !

dimanche 29 mars 2015

Document sonore : Grève doc sur Soundcloud la radio du meilleur des ondes

Amis auditeurs,

Voici un documentaire qui s'intitule Grève doc à écouter ici

Février - mars 2015 à Radio France 
Extraits tirés des AG et rencontres entre les salariés et la direction de RF 
Avec Danièle Linhart et Vincent de Gaulejac, sociologues du travail


Ecoutez également la radio du MeilleurDesOndes,Retrouvez nous sur SoundCloud.


Photo Arnaud Contreras@

Vidéo : Tout comprendre de la grève Chapitre 2 : La radio du futur

"Tout comprendre de la grève : Chapitre 2 : La Radio du Futur "
Les raisons de la colère et toujours plus de Son !
Ma Radio Pédago






vendredi 27 mars 2015

Reportage : Là-bas, si j'y suis : Radio France une grève de civilisation


Neuvième jour de grève à Radio France. Pas une grève comme une autre : une grève de civilisation. Depuis la fin des années 1970, les grands intérêts privés ont mis en route un énorme rouleau compresseur pour privatiser, délocaliser, et s’attaquer aux grands secteurs publics, lentement ou brutalement. Dans le domaine audiovisuel, il reste une forteresse : Radio France. Un service public admirable, qui connaît un succès quotidien : 12 à 14 millions écoutent chaque jour au moins une des radios du service public.

Radio France a une longue histoire, issue du Conseil National de la Résistance, et c’est chaque jour le symbole sonore de l’attachement des Français au bien public. Le succès de Radio France est dû aussi à la publiphobie. Les Français sont majoritairement publiphobes. Une partie d’entre eux supportent la publicité, les autres écoutent Radio France !
Radio France est aussi un succès dans son financement original que constitue la redevance. 26 € par an pour sept chaînes de radio, deux orchestres, des chœurs. C’est donc cette réussite, ce symbole, cette forteresse que les partisans de la privatisation cherchent à abattre. Et que les salariés, les syndicats et les auditeurs entendent défendre : l’émancipation contre la consommation.

Un reportage de Gaylord VAN WYMEERSCH à écouter ici

Reportage en 4 parties :
Première partie : "Non, Monsieur le Président, Radio France n'est pas une marque."
Deuxième partie : "J'ai découvert que je n'écoutais que Radio France."
Troisème partie : "Ce n'est pas aux emplois de payer les murs."
Quatrième partie :  "Des défilés Hermés dans les studios."
 


Photo Gaylord Van Wymeersch


Merci à l'équipe de Là-bas pour leur Soutien et ce précieux reportage !

Article : Un comédien écrit "Radio-France : alerte rouge"

Comme beaucoup d'entre vous le savent sans doute, la grève à Radio-France continue...
Un comédien écrit pour vous alerter et vous informer, vous, comédiens, comédiennes, amoureux de la radio, simples auditeurs ou y travaillant souvent.

Radio France : alerte rouge !

Le plan proposé par le PDG de Radio France Mathieu Gallet concerne directement les comédiens, les bruiteurs et les auteurs : dans le cadre du chantier de "réhabilitation" de la Maison de la Radio, les derniers studios d'enregistrement de fiction encore en activité sont menacés de fermeture pour une durée indéterminée. 
Il va de soi que cette fermeture impliquerait une importante perte d'emplois pour les comédiens.

(Certes, suite à la mobilisation des salariés de Radio France en grève, M. Gallet a évoqué un moratoire sur les travaux, mais son entourage a aussitôt démenti : les travaux doivent paraît-il être poursuivis jusqu’au bout.)

Le Ministère de la Culture a-t-il un projet culturel, au-delà de la marchandisation ? Il semble critiquer M. Gallet, mais lui reproche surtout de ne pas être assez rapide dans la mise en œuvre de "restructurations sous enveloppe contrainte", c’est-à-dire de ne pas encore avoir dit comment il comptait faire des économies drastiques.

Déjà, les productions sont régulièrement perturbées par la location de studios à des entreprises privées, et les travaux prévoient de transformer une partie des locaux en galerie marchande, en restaurants etc., mais cela ne suffit pas : le Ministère de la Culture et la direction de Radio France veulent couper dans la masse salariale.

Comédiens, auteurs, musiciens, bruiteurs, qui concourons à la production de fictions radiophoniques, soyons solidaires de la lutte de Radio France, elle nous concerne tous.

Pour s’informer ou se mobiliser, plusieurs possibilités sont offertes. On peut : 
  • participer aux AG (généralement à 10 h à la Maison de la Radio tant que dure la grève)
  • verser une contribution à la caisse de grève, afin de permettre aux grévistes de tenir (en faisant un chèque à l'ordre de : CCE Radio France Dons, adressé à : CCE Radio France, 116 avenue du Président Kennedy, 75220 Paris Cedex 16 ou par internet)
  • se tenir au courant, par exemple sur la page Facebook du MeilleurDesOndes
  • relayer les informations
  • se joindre à la soirée de soutien : vendredi 27 mars, à 20 h, soirée à l'appel du collectif le Meilleur des Ondes, autour de la mobilisation à Radio France, en grève depuis le 19 mars, à la Parole Errante, 9 rue François Debergue, Montreuil (M° Croix-de-Chavaux)

Article : Il faut stopper la dérive de Radio France par Philippe Meyer

"Il faut stopper la dérive de Radio France" par Philippe Meyer, pour Le Monde




Les informations publiées semaine après semaine par le Canard enchaîné ne sont pas pour rien dans la grève de Radio France, mais on aurait tort de les croire sa cause unique ou même principale. D’ailleurs, lorsque, il y a un an, le même hebdomadaire révéla que le premier geste du PDG fraichement nommé à l’unanimité par le CSA avait été de réclamer à sa tutelle une substantielle augmentation de salaire, aucune vague d’indignation, de réprobation ou même de simple déception ne parcourut la Maison ronde. C’est qu’en 2014, après cinq ans d’une gouvernance médiocre, à la fois indolente et brutale, confiée par Nicolas Sarkozy à des amis ou à des complaisants, les personnels de Radio France n’accordaient d’importance qu’à une chose : avoir enfin un projet et un patron. Lors de l’arrivée de leur nouveau président, la plupart des collaborateurs avaient, comme ils l’ont aujourd’hui, conscience de l’importance des défis à relever. Le premier de tous est de demeurer un service public dans un monde où l’on fait bon marché de l’intérêt général, dans un domaine, celui de l’audiovisuel, où la spécificité des programmes proposés par les sociétés nationales n’a fait qu’aller en s’érodant et dans un secteur d’activité, celui de la Culture, d’autant plus difficile à faire vivre qu’il est devenu une auberge espagnole en même temps qu’une variable d’ajustement budgétaire.

A ceux qui doutent de la nécessité d’un service public il faut rappeler que, tout au long de son histoire, Radio France a justifié son existence en inventant des émissions et en révélant des talents. Pour les talents, il suffit de parcourir les grilles des radios commerciales : on y verra défiler des noms d’animateurs ou de producteurs dont les premiers pas ont été faits sur les antennes du service public alors que la situation inverse est inexistante ou exceptionnelle. Quant aux programmes, où ailleurs que sur nos antennes aurait-on pu trouver Pierre Desproges, où pourrait-on entendre aujourd’hui les feuilletons de France Culture, les comparaisons en aveugle de la Tribune des critiques du disque, tant de programmes de reportage, tant d’entretiens préparés, tant de portraits fouillés ?

Maintenir et orienter cette spécificité en période d’austérité demande plus que jamais une vision, une volonté et le sens du risque. Ce sont cette vision, cette volonté, ce sens du risque qui ont été si fortement attendus et dont le défaut, pour l’essentiel, explique la grève.
Non qu’il n’y ait pas de raisons matérielles à ce mouvement : d’abord parce que les personnels ont le droit de savoir quel avenir leur est réservé, plutôt que d’en être réduits depuis un an à interpréter des bruits de couloir, des déclarations dans des antichambres, des confidences à des journalistes media, démenties dès qu’elles soulèvent une difficulté. Ensuite parce que la « gestion des ressources humaines » de Radio France n’est pas digne d’un service public. Certaines méthodes couramment utilisées feraient même rougir dans des entreprises dont le profit est le seul but affiché. Certains manquements, s’ils n’étaient pas le fait d’une société dont l’Etat est l’actionnaire principal, conduiraient leurs responsables devant les tribunaux.

Chacun sait que nous sommes entrés dans une période de vaches maigres. Raison de plus pour apporter des réponses stratégiques aux problèmes économiques. Supplier l’Elysée et Matignon de donner à la Caisse des dépôts l’ordre d’acheter l’un de nos deux orchestres pour alléger le budget de la musique entre-t-il dans cette catégorie ? Les musiciens du National ou du Philharmonique n’ignorent pas qu’en Allemagne 37 formations symphoniques professionnelles ont disparu ou ont été contraintes de fusionner depuis 1992, entraînant la disparition d’environ 2500 emplois de musiciens dans un pays qui les protège mieux que beaucoup d’autres. Mais ne brandir cette réalité que comme une menace ou une fatalité constitue-t-il une politique ? Pourquoi les formations musicales de Radio France sont-elles aussi gravement sous-utilisées et pourquoi, hors de France Musique, leur travail est-il pratiquement absent des antennes ? On imagine pourtant quels services pourraient rendre ces orchestres et leurs musiciens dans des programmes d’ouverture et d’initiation à la musique classique, au jazz, à la musique contemporaine. On médite l’exemple donné par le travail approfondi et de long terme de l’orchestre national de Lille auprès des populations les moins instruites de sa région. Plutôt que de les vendre, pourquoi ne pas associer les musiciens à une redéfinition de leurs missions ?
Maison mère de deux orchestres symphoniques, Radio France est aussi le premier employeur de comédiens du pays. Y-a-t-il secret mieux gardé ? Au lieu d’être mise en avant comme l’un de nos atouts, la fiction souffre d’être considérée comme une inévitable obligation de notre cahier des charges alors qu’une vision dynamique de ces programmes permettrait de leur donner toute la place que nous sommes seuls à pouvoir offrir.
Radio France s’est taillée une place particulière dans le domaine de la chanson. En matière d’interprétation, d’écriture, de composition, la période est foisonnante. Or le nombre de salles ouvertes à cet art est, lui, en diminution constante et les quelques petits lieux qui demeurent en activité sont presque tous des parkings dont l’accès est payant. Si l’on ajoute que l’industrie du disque et le showbiz ont mis la main sur la plupart des radios commerciales, on mesure l’importance et l’utilité qu’aurait, à travers l’ensemble du réseau de Radio France, le développement d’une politique d’accueil et de rendez-vous. Or France Inter – dont Jean-Louis Foulquier avait fait la chaine de la chanson - a supprimé trois des quatre émissions qui lui étaient consacrée et faisaient connaître les talents nouveaux.
En matière d’affaires publiques, nos antennes généralistes se perdent dans la multiplication d’émissions de plateaux bavardes, dont les invités sont en général vus et entendus dans tous les medias, alors que notre force est de pouvoir produire des émissions de reportages et d’enquêtes approfondis susceptibles d’informer intelligemment nos auditeurs sur le monde dans lequel ils vivent, de les aider à le connaître et à le comprendre. Ces émissions sont dans notre ADN. Cela est vrai pour toutes les chaînes. Elles ont émaillé aussi bien les productions des rédactions que celles, plus légères, diffusées sous l’étiquette des « programmes ». On les a évoquées glorieusement lors du cinquantenaire, tout en continuant à en contredire ou même à en fouler au pied l’esprit et les ambitions. Nous disposons pour relancer de telles émissions d’un personnel capable, tant à l’antenne que dans les services techniques ; j’ajouterai même que le savoir faire de cette dernière catégorie de collaborateurs, véritables travailleurs du son, est gravement sous-employé et qu’on les cantonne à relayer des bruits de bouche alors qu’ils sauraient saisir, retransmettre les rumeurs du monde et en permettre l’analyse.

Les dernières années ont vu les chaines, et notamment France Inter et France Culture, se livrer à une concurrence absurde exacerbée par des rivalités et des ambitions subalternes. Faute de pouvoir justifier cette rivalité par une politique de programmes, chaque direction s’est arcboutée sur des sondages dont la moindre variation à la hausse, le plus souvent inférieure à la marge d’erreur de ce type de mesure, est célébrée comme un Austerlitz à grand renfort de chevaux et de trompettes. Radio France ne peut pas se payer de cette fausse monnaie, ni se complaire dans cette autosatisfaction ampoulée, ni se replier dans une crainte frileuse. Son mérite a toujours été de proposer à ses publics - je tiens au pluriel – des émissions dont ils ne savaient pas encore avoir envie. C’est ce qui a toujours donné une saveur particulière à son succès. Nous sommes une radio d’offre, avec les risques que cela comporte, pas une radio de marketing, même si le savoir-faire de ceux qui étudient les audiences peut nous aider à placer au mieux nos propositions dans la grille des programmes. Au lieu de cela, les rares facilités budgétaires actuelles sont attribuées à une entité dite « multimédias » dont la mission semble être de soulager la présidence de toute responsabilité éditoriale en la gavant de sondages dont les réponses sont induites par les questions, tout en professant que l’avenir de la radio est dans la vidéo !

Enfin la rénovation du bâtiment a été conduite avec une irresponsabilité ubuesque. Elle ajoute à l’appauvrissement des moyens de reportage et d’émissions à l’extérieur une raréfaction des studios et des moyens internes qui met en péril la production et laisse craindre que nous n’entrions dans la situation que connaît la télévision publique dont les producteurs privés ont fait leur vache à lait, tout en exploitant éhontément le statut de l’intermittence et les ressources de Pôle emploi.
Interrogé sur son projet lors d’une récente assemblée générale, le président de Radio France a répondu que, faute de moyens, il lui était impossible de présenter une ambition. Je crains que ce ne soit là que l’on doive trouver la raison la plus forte d’une déception devenue désarroi avant de tourner à la colère.

Philippe Meyer *


* Docteur en sociologie, Philippe Meyer entre à Radio France en 1982. Producteur ou chroniqueur, musique ou débat, France Culture ou France Inter. Philippe Meyer, touche-à-tout brillant, est un passionné de tout et de tous : chansonnier, auteur de nombreux ouvrages, éditorialiste, professeur à Sciences Po. Il a reçu le Laurier d'honneur 2003 de la radio pour "La prochaine fois je vous le chanterai" (France Inter) et "L'esprit public" (France Culture).

Vidéo : la RTBF : Grève record du 27 Mars 2015

La Radio Télévision Belge de la communauté Française revient sur cette grève record !

Infos à écouter ici






mercredi 25 mars 2015

Article : Le CSA et Fleur Pellerin mettent la pression sur le PDG de Radio France


Par La rédaction de Mediapart

La ministre de la culture a convoqué Mathieu Gallet pour lui demander de lui remettre « sous 15 jours des propositions précises et fermes ». Le CSA lui demande « de lui communiquer l’ensemble des orientations élaborées pour faire face aux déséquilibres financiers » du groupe.

L'article complet à lire ici.

Article : La Maison de la Radio ne tourne plus rond

Libération Écrans revient sur le projet économique et social porté par le PDG de Radio France, Mathieu Gallet. Ce projet est à la fois rejeté par les salariés, en grève depuis une semaine, et désavoué par la ministre de la Culture.

L'article de Philippe Brochen, Christophe Alix, Pierre Alonso et Jean-Christophe Féraud.



(Photo AFP du 18 mars Patrick Kovarik)

Sur la même page, écouter "Mauvaises Ondes" avec Jean-Christophe Féraud sur Libé Radio.

Dessins : Un dessin par jour, Man, Paul Calvet...


Merci à Un dessin par jour
Vous pouvez retrouver sa page ici.



Missions de serre-vis public l'exécutif reprend la main




Crise, déficit important, dépenses et train de vie du nouveau patron Mathieu Gallet,  menaces d’un plan de départs volontaires conséquent, situation des CDD et des pigistes,  font le lit du malaise et d’une grève longue et suivie à Radio France.


et puis les très beaux dessins de Man et Paul Calvet.


Dessin. Paul Calvet ©


Dessin. Man ©

Article : De la grève et des ondes

Paris-Luttes.info résume la lutte en cours à Radio France, la précarité, la politique de la direction et les stratégies de division mais aussi ce qui est défendu par les grévistes et les solidarités qui se nouent.

L'article à lire ici.



Radio Fañch : Le feu au lac.. .à la forêt...

Ce qu'écrit Radio Fañch aujourd'hui, c'est exactement ça. Et si aujourd'hui aussi les producteurs des programmes de cette belle maison interpellent également les auditeurs dans une lettre ouverte en disant : "cette grève, elle est pour vous", c'est aussi pour ça... 
Parce que ce qui se joue à Radio France nous dépasse, nous recouvre toutes et tous.

L'article à lire ici.





Photo A.G. à Radio France, 24/03/2015. Arnaud Contreras©

Lettre ouverte des producteurs aux auditeurs : Cette grève est pour vous


Lettre ouverte aux auditeurs de Radio France
Nous sommes les voix qui, chaque jour, s’adressent à vos oreilles. A travers nos émissions, nos interviews, chroniques, reportages, documentaires, nous tentons au mieux de faire vivre les missions de la radio publique : « informer, éduquer, divertir ».
Nous, équipes de production des émissions de Radio France (animateurs, reporters, collaborateurs, chroniqueurs…) partageons les inquiétudes de l’ensemble des personnels de Radio France mobilisés depuis le 19 mars.
Ce mouvement de grève a pour objet de défendre les radios de service public, et non des intérêts particuliers ou corporatistes. L’engagement budgétaire non tenu par l’Etat entraine aujourd’hui un déficit grave qui menace l’existence de la radio telle que vous l’aimez et que vous la financez à travers la redevance audiovisuelle.
Nous sommes consternés de voir les travaux de rénovation de la Maison de la Radio si mal encadrés et si mal gérés, occasionnant le surcoût exorbitant que vous connaissez. Vos impôts, vos programmes et vos oreilles, doivent-ils payer pour cette incompétence?
Le service public n’a ni la vocation, ni la possibilité d’être rentable.
Or, cela semble être aujourd’hui la logique insidieuse de la Présidence de Radio France et au-delà, celle de sa tutelle, le Ministère de la culture. Et l’hypocrisie jusqu’à présent de la tutelle (ministre de la Culture) semble accréditer une telle logique.
Conscients du contexte de crise économique et des efforts nécessaires, nous soulignons que de lourds sacrifices ont déjà été réalisés (en témoigne la baisse de 87,5 millions d’euros du budget entre 2010 et 2014). Une idée fausse voudrait que Radio France soit un lieu de gabegie, de privilèges et d’intérêts corporatistes. Savez vous pourtant que la majorité des voix que vous entendez quotidiennement travaille dans le cadre de contrats saisonniers et précaires ?
Comment continuer à produire de la radio de qualité quand les moyens matériels (studios, salles de montage, camions-régie…) sont constamment rognés ? Comment faire entendre les réalités d’un pays quand la plupart des émissions ne peuvent plus, faute de budget, envoyer de reporters au-delà du périphérique parisien?

Comment conserver notre indépendance - celle à laquelle vous avez droit - quand se multiplient sur les antennes des partenariats ou des publicités plus ou moins déguisées ? Si l’on suit la logique actuelle, la radio de demain ce sera : moins de reportages, moins de documentaires, moins de débats vraiment critiques, moins de concerts… Bref, une radio standardisée, calquée sur l’actualité ou sur les goûts majoritaires, une radio au rabais.
Nous aimons passionnément nos métiers et, au nom de la confiance que vous nous témoignez, nous nous efforçons de travailler avec le plus de sérieux et d’esprit de responsabilité. Toutefois, dans ce climat de travail en constante détérioration, nous estimons de notre devoir de vous informer des risques qui pèsent sur la radio publique française.
Les sociétés de producteurs de France Culture, France Inter et France Musique.

mardi 24 mars 2015

Radio Fañch : Save our souls...

Save our souls…

Fañch est un auditeur qui écrit sur les histoires de radio… au fil de son histoire.
Chaque jour depuis les débuts de la grève des personnels de Radio France, il nous raconte.

Un amoureux de la radio, merci pour ce magnifique témoignage.

Son blog est à visiter absolument !



Article : Un conseiller à 90 000 euros par an pour Mathieu Gallet

Libération nous informe que dans son édition à paraître demain, "Le Canard Enchaîné" fait de nouvelles révélations sur le train de vie du président de Radio France et enfonce le clou.


Mathieu Gallet avait dénoncé une "campagne de déstabilisation". Ses explications et excuses dans Le Monde lundi n'ont pas convaincu "Le Canard Enchaîné", qui en remet une couche dans son édition à paraître demain pour dénoncer "les bobards" du président de Radio France. Et dévoiler de nouveaux "caprices".

Vidéo : Radio France tout comprendre Chapitre 1

Ma Radio Pédago vous explique tout sur les raisons de la grève des personnels de Radio France :

Radio Fañch : Le feu au lac...


Chronique de Radio Fañch à écouter ici.

lundi 23 mars 2015

samedi 21 mars 2015

Radio Fañch : Postures, impostures...

Postures, impostures...

Article de Radio Fañch à lire ici.


Assemblée générale des personnels de Radio France vendredi 20 Mars 2015

vendredi 20 mars 2015